Dorine, pilote de voltige : redécoller grâce à h’up
Entrepreneure : Dorine Bourneton
Dorine Bourneton
Dorine Bourneton
Quels sont ton profil personnel et ton handicap ?
Je suis devenue paraplégique à 16 ans suite à un accident, passagère d’un avion de tourisme. Portée par ma passion pour l’aviation, j’ai obtenu mon brevet de pilote et suis à l’origine de l’Arrêté Ministériel qui autorise l’accès à la Licence de Pilote Professionnel et aux sports aériens aux personnes handicapées.
J’ai poursuivis mon rêve en devenant la première femme paraplégique pilote de voltige au monde.
Aujourd’hui, mon nouveau défi est de transmettre mon expérience et ma passion à travers des conférences sur le thème de la performance. Parallèlement, je prépare une collection de documentaires pour FRANCE5 sur la découverte du monde à travers l’Aviation, intitulée : « Dorine, d’un ciel à l’autre ».
Quelle a été ta démarche personnelle et ton parcours ? Ton projet et ta demande au départ
Suite à un échec professionnel, j’ai trouvé dans l’association le soutien et les conseils dont j’avais besoin.
H’up m’a aidée à passer un cap qui était alors difficile à franchir.
J’ai trouvé en mes interlocuteurs à la fois la bonne écoute et de la bienveillance et en même temps, du professionnalisme : ils savent de quoi ils parlent.
Et ça, c’est ce qui m’a donnée la force de redécoller !
Quel a été l’apport, le bénéfice de h’up pour toi et le résultat de ton projet aujourd’hui ?
ENORME !
Au fur et à mesure que mon projet professionnel se dessinait (je voulais devenir la première femme au monde pilote de voltige et en même temps conférencière) , h’up m’a apporté les outils pour le concrétiser en me conseillant sur la création d’une entreprise.
Le simple fait de me sentir accompagnée, d’avoir le sentiment que je n’étais pas seule, m’a donnée confiance en moi et poussée à y aller, à dépasser mes appréhensions.
Aujourd’hui je suis passée du statut d’autoentreprise à celui de gérante d’une EURL et je suis fière de payer, comme tout le monde, des impôts !
Pour la première fois, à 43 ans, j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma place dans la société, d’être le maillon d’une grande chaine.
Car il faut s’imaginer qu’en 1991, date à laquelle je suis devenue paraplégique, c’était le néant pour les handicapés. Une fois sortie du centre de rééducation, il n’existait aucun suivi, aucune structure capable de nous accompagner vers l’emploi, de nous aider à prendre notre vie en main.
Quelle serait ta recommandation pour les autres entrepreneurs qui voudraient faire appel à h’up ?
H’up nous aide à piloter notre vie ! Cette association offre des outils qui sont complémentaires aux autres et indispensables pour les gens qui, comme moi, veulent voler de leurs propres ailes en toute confiance !