#SEEPH 2018 : travailler avec une personne handicapée, quelles perceptions et quelles idées reçues ?

Mercredi 21 novembre, h’up entrepreneurs participe à la restitution du baromètre AGEFIPH/Ifop. Retour sur quelques idées reçues.

Une enquête a été conduite par l’Agefiph et l’Ifop auprès du grand public, des salariés et des entreprises, sur la perception de l’emploi des personnes en situation de handicap.

Des résultats parfois inattendus sur des questions relativement simples ont été présentés par Frédéric DABI, directeur général adjoint de l’IFOP.

  • La perception du recrutement de personnes en situation de handicap pour les employeurs : entre opportunités et difficultés ?

Les salariés et le grand public perçoivent le recrutement de personnes en situation de handicap comme une obligation sociale.
Les employeurs, quant à eux, comme une difficulté objective au regard des postes proposés, et comme une charge supplémentaire pour l’entreprise.

  • Quelle perception sur la nature du handicap et l’intégration dans l’entreprise ?

Le handicap auditif et les maladies invalidantes sont perçus comme les moins difficiles à intégrer dans l’entreprise.
Le handicap visuel et le handicap psychique sont perçus comme les plus difficiles à intégrer.

  • Le handicap au travail : un enjeu perçu comme important pour un salarié sur deux

46% des salariés perçoivent la question du handicap au travail comme un enjeu important. La taille de l’entreprise peut influencer les avis : plus celle-ci est grande, plus la perception d’importance augmente chez les salariés.
Côtoyer un collègue en situation de handicap au quotidien augmente également cette perception individuelle d’importance de l’inclusion du handicap au travail.

Malika Bouchehioua, présidente de l’AGEFIPH, et Didier Eyssartier, directeur général de l’AGEFIPH concluent la restitution sur les propos suivants :

« Une enquête qui aide à adapter nos dispositifs. Un travail intensif auprès des entreprises pour les sensibiliser par tous les moyens à l’inclusion au travail, à dépasser les préjugés, continuer à aménager et à fournir des aides financières pour s’attaquer aux 13% de chômeurs qui existent aujourd’hui »

« Plus les barrières tombent, plus les difficultés sont moins perçues, et plus l’intégration se fait naturellement. »